Un audit CTC qui conforte notre trajectoire
Les différents rapports de la CTC, dont la compétence est régi par trois grands principes : l’indépendance, la collégialité et la contradiction, qui sont des garanties de qualité et d’impartialité, exhorte donc toute volonté politique d’une institution, établissement public ou organisme bénéficiant d’un concours financier public. En effet, seuls le contrôle des comptes et de la gestion sont pris en compte, il s’agit bien d’un audit financier des deniers publics.
L’article de presse paru cette semaine affirme que la CTC interroge le fonctionnement de la SAEM SODIL pour la période de 2013 à 2018, et a mis en exergue un certain nombre d’observations qu’il conviendrait d’apporter ou pas des actions correctives. Conscient des observations de ces documents et dès ma prise de fonction en mai 2019, j’ai choisi de prendre en compte un certain nombre d’observations traçant ainsi les différentes réformes de développement économiques misent en place comme notamment l’obligation à la SAEM SODIL, toutes les filiales confondues, d’être interrogées en commission plénière, une fois par trimestre (article 176 de la loi organique) pour nous rendre compte de l’utilisation des deniers publics. De même que la mise en place d’une nouvelle gouvernance au sein de la SAEM, comme préconisée, a également été voté en conseil d’administration récemment.
Il est évident que ce rapport d’observations ne peut prendre en compte la volonté politique d’un exécutif qui oriente ses politiques publiques vers son accession à sa pleine souveraineté, notamment lorsqu’il s’agit de notre maîtrise de la ressource et de sa valorisation, conforme à notre stratégie Nickel, qui est, et a toujours été au coeur des combats politico-socio-économique de notre pays.
Notre plan stratégique 2020-2024 est sur la bonne trajectoire de notre émancipation et les différents rapports de la CTC le conforte. Nous poursuivons donc notre feuille de route.
Jacques Zanehno LALIE, Le président de l’assemblée de la Province des Iles Loyauté